PAR PASCAL KRIEGER
KIME
Venant du verbe KIMERU, décider, déterminer, fixer.
Ce principe est valable dans toutes les disciplines martiales,
à mains nues ou avec armes.
Visiblement, c’est un arrêt précis du bras, du pied, ou de l’arme,
quelle qu’elle soit. Toutefois, le Kime ne peut se faire qu’avec une
participation de l’esprit (Shin), de la respiration (Kokyühō) et, bien
sûr, du corps (également Shin, mais avec un idéogramme différent).
Les trois éléments forment un tout… Par exemple, lors d’une coupe
de sabre, le Kime correspond à l’arrêt de la coupe, du déplacement
du corps, à la fin du Kiai.
Ce principe est primordial pour la sécurité de l’adversaire qui est
en face. Dans un combat réel, il n’y aurait pas vraiment de Kime. Qui
met du Kime dans ses mouvements préserve l’intégrité physique
de son partenaire…
Cette unité de l’esprit et du corps est souvent calligraphiée comme
indiqué en plus petit caractères (SHIN SHIN TO ITSU; l’esprit et le
corps ne font qu’un…).