Dans les disciplines martiales et les arts martiaux, il est important d’être conscient de ce que l’on fait, de comment et pourquoi on le fait. Être conscient de ce qui est en face de nous… Ce n’est pas un ennemi mais un partenaire, un enseignant… C’est peut être un adversaire dans le budō moderne… ou soi-même dans le cas de l’Iaidō.
Dans le cas d’un travail à deux, ne pas oublier un des principes fondamentaux de Jigoro Kanō : jita kyōei (enrichissement mutuel)… Être conscient que celui qui gagne le doit partiellement à son adversaire, en l’absence de qui cette victoire ne serait pas possible. Être conscient que notre but n’est pas de terrasser l’adversaire mais d’expérimenter une technique en profondeur. Être conscient que cette technique ne sera bonne que si on s’y donne à fond… Être conscient que la perfection n’est pas de ce monde… et qu’il n’y a qu’un chemin : le progrès.
Être conscient, c’est connaître tout cela et s’y dévouer.
PAR PASCAL KRIEGER – www.budonoshodo.com
Source : Numéro 14 de Yashima (Décembre 2021)
