Le choix ou pas de chuter …
Une des premières choses qu’on apprend en Aïkido c’est à chuter, c’est un choix qui a son point de vue … comme celui de garder une saisie une fois qu’elle est engagée … vu de « l’extérieur » on ne comprend pas toujours le pourquoi du comment … et pourtant.
Cela peut parfois sembler un peu rébarbatif et parfois difficile à des débutants qui sont pressés d’apprendre des « techniques ».
L’Aïkido est basé sur la capacité à s’harmoniser avec son adversaire pour mieux en prendre le contrôle. En tant que partenaire de travail, l’apprentissage des chutes est aussi un apprentissage de l’harmonisation, la chute permettant en effet de se coordonner avec les actions de Tori (celui qui fait la technique) pour subir la technique sans être blessé.
Les techniques d’Aïkido sont souvent basées sur des torsions articulaires. Le fait de savoir chuter correctement permet à Tori (celui qui fait la technique) de pouvoir effectuer sa technique avec réalisme, vitesse et intensité sans soucier de son partenaire qui saura « subir » la technique et chuter sans se blesser. Cette « entente » est nécessaire pour pouvoir travailler avec un engagement physique important.
Chuter pour continuer
La chute en Aïkido est souvent un acte volontaire de uke (celui qui reçoit la technique). Contrairement au Judo, tori ne contraint pas toujours uke à la chute. Si uke ne chute pas, Tori peut immédiatement enchaîner sur une technique de frappe, de contrôle ou d’immobilisation (c’est un aspect trop souvent négligé d’ailleurs qu’il est bon de rappeler de temps à autre aux yudansha – les gradés). La chute est donc souvent une « fuite » permise à uke par tori (l’Aïkido est basé sur une certaine clémence à l’égard de l’attaquant).
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